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Marchés des céréales Les cours du maïs et du blé se stabilisent, aidés par les intempéries

Chicago, 28 mai 2015 (Afp) - Les cours du maïs et du blé ont très légèrement progressé jeudi sur le marché de Chicago, certains analystes se demandant si un plancher avait été atteint, ce qui leur a permis de tirer profit des intempéries, à la différence du soja

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La maison de courtage Allendale a averti ses clients qu'elle avait une position neutre sur les prix, estimant que «des prix tombant au dessous de leur cours actuel seraient considérés sous-évalués», sans toutefois exclure de nouveaux à-coups dans les deux à trois semaines qui viennent.

Jeudi, en l'absence des chiffres sur les exportations du ministère de l'Agriculture (Usda), dont la publication a été retardée à vendredi en raison du jour férié du 25 mai, la météo et les pluies ayant touché la partie centrale des Etats-Unis, avec des conséquences meurtrières dans le Texas (sud), dominaient les préoccupations des investisseurs. Elles tendaient à favoriser les cours, tout comme le dollar en léger reflux.

Les cours du maïs ont été hésitants, «on commence à se dire qu'il pleut trop», a expliqué Jason Britt, chez Central State Commodities. «Certains agriculteurs vont devoir re-semer (du maïs) à cause des inondations qu'ils ont subies, mais il commence à se faire tard dans la saison», d'autant que de nouvelles pluies sont annoncées pour le weekend, a ajouté M. Britt, estimant que du coup certaines surfaces pourraient être perdues.

Les cultures de blé souffrent également des pluies, ce qui pousse les cours à la hausse. Même si certains estiment que l'humidité est positive à cette époque de la maturation des épis, «toute pluie supplémentaire cessera d'être bénéfique», a indiqué M. Britt, et certains craignent désormais que se développent des maladies. Jack Scoville, chez Price Futures Group, a également évoqué le risque que les pluies nuisent au contenu en protéines des épis. Selon Allendale, les régions les plus méridionales où les moissons auraient dû commencer doivent remettre à plus tard ces travaux.

Le soja, à la différence du maïs et du blé, est resté sous pression, les investisseurs estimant que les surfaces de culture pourraient progresser. «Il est de plus en plus vraisemblable qu'on voie plus de surfaces semées en soja dans le Sud, vu qu'il devient tard pour planter du maïs», expliquait ainsi Jack Scoville.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le plus échangé, a terminé la séance à 3,5350 dollars contre 3,4950 dollars mercredi. Le boisseau de blé pour juillet s'échangeait à 4,8875 dollars contre 4,8775 à la clôture de mercredi. Le boisseau de soja pour juillet coûtait 9,2600 dollars, contre 9,2700 dollars précédemment. 

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